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Juillet 2021. Lytton, Canada. 49,6 degrés. La vague de chaleur qui frappe l'Amérique du Nord est considérée par les chercheurs comme un "signe sans précédent du changement climatique." Ce ne sont pas seulement des nouvelles comme celle-ci qui mettent en lumière les défis auxquels notre avenir est confronté. Ce qui est clair, c'est que quelque chose doit se produire au niveau mondial pour les relever. Et c'est ce qui se passe.
La conscience environnementale et la pensée durable ne sont pas des acquis du 21e siècle. Ainsi, les premières associations de défenseurs de l'environnement ont vu le jour dans le cadre du mouvement de 68. Depuis lors, la question est de plus en plus ancrée dans les esprits. Quelle est donc la différence entre ce mouvement et la mégatendance actuelle qu'est la néo-écologie ?
La néo-écologie : L'économie et l'écologie ne s'excluent pas mutuellement
Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est qu'il ne s'agit plus seulement de minimiser son empreinte écologique par l'abstinence. La perspective a changé. Il s'agit plutôt de dire que les intérêts économiques et les actions conscientes de l'environnement ne sont pas nécessairement mutuellement exclusifs. Après tout, la durabilité est en train de devenir un phénomène de consommation. Et donc un facteur économique important. En d'autres termes, les entreprises qui agissent de manière durable ont plus de succès à long terme.
La durabilité englobe les aspects environnementaux, sociétaux et sociaux.
Pour les entreprises, il ne suffit pas de prêter attention à la nature et à ses ressources. Le terme de durabilité englobe plutôt de nombreux autres aspects, y compris les aspects sociétaux et sociaux, qui sont tous regroupés sous le terme de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Selon le dictionnaire Duden, il s'agit de "l'engagement volontaire des entreprises commerciales à opérer d'une manière socialement, écologiquement et économiquement durable qui va au-delà des exigences légales."
Le nombre d'entreprises qui intègrent un tel engagement volontaire dans leurs actions ne cesse d'augmenter. Notamment en raison de l'obligation de reporting RSE mise en place depuis 2017 pour les entreprises orientées vers les marchés de capitaux, comme les banques, les compagnies d'assurance et les sociétés de fonds d'investissement comptant plus de 500 employés et réalisant un chiffre d'affaires de plus de 40 millions d'euros ou un total des actifs de plus de 20 millions d'euros. Cette obligation de publier des informations sur l'action durable sera vraisemblablement étendue à d'autres entreprises, indépendamment de leur cotation en bourse, en réponse à une proposition de la Commission européenne en avril 2021 et devrait entrer en vigueur à partir de la période de reporting 2023.
17 objectifs mondiaux de durabilité
La responsabilisation des entreprises n'est pas la seule étape sur la voie du changement durable. Les décideurs politiques ont reconnu la nécessité d'agir. En 2015, par exemple, les Nations unies ont adopté l'Agenda 2030. En 17 objectifs, les Objectifs de développement durable (ODD), sont définis des champs d'action économiques, écologiques et sociaux. Selon les termes du gouvernement allemand, ils visent à "permettre aux hommes de vivre dans la dignité tout en préservant durablement les fondements naturels de la vie." Les objectifs concernent l'ensemble de la communauté mondiale.
Le développement durable n'est possible qu'ensemble
Parce que chaque pays, chaque entreprise, chaque individu apporte une contribution importante au développement durable. L'état d'esprit de chaque individu est nécessaire. Ainsi, nous sommes en plein dans la néo-écologie : la durabilité n'est pas seulement une tendance, mais plutôt un style de vie qui devient un mouvement social.
KUKA s'engage également pour une gouvernance d'entreprise responsable et transparente. Vous pouvez lire comment l'entreprise assume sa responsabilité sociale et d'entreprise pour un avenir durable dans le rapport de durabilité de KUKA.